Les liens sociaux pourraient-ils être la clé des grands cerveaux humains ? En étudiant au Synchrotron Européen de Grenoble (ESRF), les dents fossiles d’un Homo primitif datant de 1,77 million d’années, une équipe scientifique internationale a révélé que cet ancien représentant du genre Homo avait une enfance prolongée malgré un cerveau de petite taille et un âge adulte comparable à celui des grands singes. Cette découverte suggère que l’allongement de l’enfance, lié à la transmission culturelle dans des groupes sociaux à trois générations, aurait rendu possible l’évolution vers un gros cerveau comme celui de l’homme moderne et non l’inverse. L’étude, fruit de 18 années de recherche, est publiée dans Nature.