Les émissions de polluants organiques volatils en Afrique de lOuest sont 100 à 150 fois supérieures aux estimations actuelles pour cette région, selon une étude menée par des chercheurs du CNRS et de luniversité Clermont-Auvergne[1], en collaboration avec lInstitut Mines Télécom Lille-Douai et lUniversité Felix Houphouët-Boigny (Abidjan, Côte dIvoire). Ces résultats[2], obtenus à partir des mesures de terrain dans le cadre du programme européen DACCIWA[3], alertent sur lurgence de mettre en place des inventaires démission régionaux plus réalistes et adaptés afin de mieux prédire leurs impacts sur la santé, la qualité de lair et le climat. Cette étude, conduite en Côte dIvoire et portant sur les émissions issues du trafic routier, de la combustion de déchets et des feux domestiques, montrent en effet quelles dépassent largement celles de tous les pays européens réunis. Ces travaux sont publiés le 24 septembre 2019 dans Atmospheric Chemistry and Physics.
Notes
1 Au Laboratoire de météorologie physique (CNRS/Université Clermont Auvergne) et au Laboratoire daérologie (CNRS/Université Toulouse 3 Paul Sabatier).
2 Les données issues de cette étude sont disponibles sur le service de données AERIS : http://baobab.sedoo.fr/DACCIWA.
3 Dynamics-Aerosol-Chemistry-Cloud Interactions in West Africa (https://www.dacciwa.eu/). En savoir plus : http://www.cnrs.fr/fr/dacciwa-mieux-comprendre-les-impacts-de-la-pollution-en-afrique-de-louest
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Journal
Atmospheric Chemistry and Physics