Grâce à ce financement, une équipe de recherche, dirigée par Sylvain Bouix, de l’ÉTS, mettra sur pied un centre qui coordonnera le traitement et l'analyse des données découlant d’essais cliniques portant sur les épisodes de psychose.
« Bien que des cibles thérapeutiques prometteuses aient été découvertes pour cette population à risque, leur validation est difficile en raison de l'absence de biomarqueurs fiables pour prédire l'évolution de la maladie. De plus, la diversité des symptômes, comme l'anxiété ou la dépression, complique encore les choses. Le développement de nouveaux outils d'analyse des données pourrait aider à concevoir des essais cliniques mieux adaptés aux besoins réels des patients. »
Plus concrètement, l’équipe du professeur Bouix veillera à ce que l’éventail des données colligées soient d’excellente qualité, qu’il s’agisse de celles issues des mesures comportementales et cliniques, d’électroencéphalographies, d’examens d’imagerie par résonance magnétique, ou d’enregistrement audiovisuels, pour ne nommer que celles-ci.
Cette étape est primordiale, car la qualité des données est garante de résultats fiables et précis lors des essais cliniques. Sans compter que la qualité des données assure la robustesse scientifique, la sécurité des personnes et l'acceptation réglementaire des nouvelles thérapies et interventions médicales qui seront conçues par la suite.
À propos de Sylvain Bouix
Professeur du Département de génie logiciel et des technologies de l’information de l’ÉTS depuis 2022, Sylvain Bouix est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neuro-informatique pour les données multimodales. Avant son arrivée à l’ÉTS, il a été chercheur principal au sein de l’hôpital Brigham and Women’s affilié à l’université Harvard. Il a obtenu une maîtrise en informatique de l’université du Kansas en 1998 et un doctorat de l’Université McGill en 2003. Les expertises du professeur Bouix portent sur les technologies de la santé, plus particulièrement sur l’imagerie médicale, la neuroimagerie, la neuro-informatique ainsi que sur l’IRM anatomique et de diffusion. Depuis 2020, le professeur collabore à une vaste étude internationale, regroupant une quarantaine de pays, qui porte sur les jeunes adultes à haut risque de développer une psychose.
À propos de l’ÉTS
L'École de technologie supérieure est l'une des 10 constituantes de l'Université du Québec. Elle forme des personnes reconnues pour leur approche pratique et innovatrice en génie et en recherche ainsi que pour leur aptitude à développer de nouvelles technologies et à transférer leurs connaissances en entreprise. Près de 1 ingénieur et ingénieure sur 4 au Québec obtient son diplôme de l’ÉTS, laquelle compte une communauté étudiante composée de 11 000 personnes, dont 2 650 aux cycles supérieurs. Spécialisée dans la formation appliquée et la recherche en génie, l’ÉTS entretient un partenariat unique avec le milieu des affaires et l’industrie. Pour en savoir plus, visitez : etsmtl.ca.