Léonard de Vinci n'a définitivement pas sculpté le buste de la Flora
Research News Release
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Wilhelm Bode n'en a jamais démordu : c'est bien une sculpture réalisée par le grand maître de la Renaissance, Léonard de Vinci, encore inconnue, qu'il avait acquise en 1909. Plus de cent ans plus tard, et suite à de nombreuses controverses, des scientifiques menées par une chercheuse du CNRS viennent de lui donner définitivement tort.
Antoine Aiello, Nora Dempsey, François Jérôme et Amanda Silva Brun sont les quatre lauréats de la médaille de l'innovation 2021 du CNRS. Créée il y a 10 ans, cette distinction honore des personnalités dont les recherches exceptionnelles ont conduit à des innovations marquantes sur le plan technologique, économique, thérapeutique et social, valorisant la recherche scientifique française.
Des chercheurs de l'EPFL ont jeté un éclairage nouveau sur l'une des premières techniques de photographie couleur, la méthode d'imagerie multispectrale de Gabriel Lippmann récompensée par le prix Nobel.
Étudier en profondeur la physique d'un nouveau type de fusée à plasma pour les missions spatiales et révolutionner sa conception ; tel est l'objectif de ZARATHUSTRA.Il s'agit d'un projet de recherche européen ERC Starting Grant de l'Universidad Carlos III de Madrid (UC3M) qui vise à initier le développement d'une nouvelle technologie aérospatiale et dont les résultats pourraient également trouver des applications dans d'autres domaines, comme la fusion nucléaire par confinement magnétique.
Les chercheurs se sont intéressés aux populations peu étudiées du Pacifique Sud, qui sont très touchées par des maladies infectieuses à transmission vectorielle comme le Zika, la dengue, ou encore le chikungunya, d'une part, et les maladies métaboliques telles l'obésité ou le diabète, d'autre part. Grâce au séquençage du génome de 320 individus, les scientifiques ont pu reconstituer de quelle façon les populations humaines se sont adaptées aux îles du Pacifique, et leurs conséquences sur leur état de santé actuel.
Chaque année, notre planète rencontre des poussières de comètes et d'astéroïdes2. Ces poussières interplanétaires traversant notre atmosphère donnent naissance aux étoiles filantes. Une partie d'entre elles atteignent le sol sous forme de micrométéorites. Un programme international3 mené depuis près de 20 ans a pu déterminer que 5200 tonnes par an de ces micrométéorites atteignent le sol terrestre.
Selon un article publié aujourd'hui dans Nature Ecology & Evolution, assurer la durabilité de la production agricole et forestière atténuerait les principaux facteurs de déclin de la faune terrestre, responsables de 40% du risque global d'extinction des amphibiens, des oiseaux et des mammifères. Ces résultats ont été générés à l'aide d'une nouvelle mesure qui, pour la première fois, permet aux entreprises, aux gouvernements et à la société civile d'évaluer leurs contributions potentielles à enrayer la perte mondiale d'espèces, et peut être utilisée pour calculer des objectifs nationaux, régionaux, sectoriels ou spécifiques à une institution.
Des chercheurs de l'unité Modélisations mathématiques des maladies infectieuses de l'Institut Pasteur et de l'Université de Cambridge ont développé un modèle probabiliste permettant d'analyser les trajectoires détaillées de patients à partir de 198 846 hospitalisations en France au cours des neuf premiers mois de la pandémie (de mars à novembre 2020). Ces travaux ont été publiés le 20 mars 2021 dans le Lancet Regional Health Europe.
Des scientifiques de l'Institut Pasteur, du CNRS et de l'Université de Tel Aviv, en collaboration avec l'Ecole Polytechnique et l'Inrae, ont pu visualiser en 3D et analyser la distribution spatiale et temporelle de l'activation des cellules souches neurales dans le cerveau d'un modèle vertébré, le poisson zébré. Leurs observations démontrent pour la première fois que les événements d'activation de ces cellules sont coordonnés dans le temps et dans l'espace. Ces résultats pourraient permettre notamment une meilleure compréhension des processus de régulation engagés dans la formation de tumeurs cérébrales.
Alors que Perseverance vient de se poser sur Mars, son prédécesseur Curiosity continue son exploration à la base du mont Sharp, au centre du cratère Gale. En observant avec l'instrument ChemCam les roches escarpées du mont Sharp dans le lointain, une équipe franco-américaine menée par William Rapin, chercheur CNRS, montre que le climat de Mars a connu des alternances de périodes sèches et humides, avant de s'assécher complètement il y a environ 3 milliards d'années.